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willow ♆ girl of the blue
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Demi-déesse (FONDA')
T.-Willow Sullivan
Date d'inscription : 09/09/2018
Messages : 8
Drachmes : 5
Ascendance : poséidon

Feuille de personnage
POUVOIRS:
T.-Willow Sullivan
Demi-déesse (FONDA')
Jeu 4 Oct - 14:56
i wonder which will get you killed faster– your loyalty or your stubborness?
contrôle de l'eau en tant que fille de poséidon, Willow a la capacité de contrôler l'eau se trouvant dans son environnement. à son niveau, elle se contente évidemment des plans d'eau, océan et autres sources dans lesquelles l'eau est un minimum abondante sans nécessité d'extraction préalable – vie en milieu aquatique Willow peut respirer sous l'eau, mais également survivre à des pressions ahurissantes – création de tremblements de terre poséidon, dieu des cataclysmes et tremblements de terre ; et digne héritière du danger, Willow est une catastrophe naturelle sur pattes (jamais expérimenté ; éreintant au possible) – communication avec les créatures de poséidon Willow peut communiquer avec les chevaux, création de son père, et sait se faire comprendre et comprendre, de façon instinctive, tous les animaux marins – arme un pistolet à silex magique avec des munitions (infinies) en bronze céleste – défaut fatal la loyauté a beau être une belle qualité, le manque de sagesse est des pires défauts qui soient - si difficiles à corriger. et Willow, elle est loyale à s'en damner
for the girls with messy hair and thirsty hearts
Tu sais, aujourd'hui, Willow a eu treize ans. Je ne sais pas encore combien de temps elle pourra rester à la maison, mais je prie pour que tu me la laisses encore un peu. Je sais, je force ma chance ; c'est dangereux, pour elle, de rester ici, mais... c'est trop dur, trop dur de l'imaginer me quitter. Je sais qu'un jour elle s'envolera – ou plongera, encore et encore, plus profondément. Un jour, elle se perdra dans ton domaine, Poséidon. Un jour, elle se perdra dans ton domaine, ta petite fille.
Mais en attendant, aujourd'hui, laisse moi te parler de ce bébé que j'ai porté, que j'ai aimé, que tu m'as donné.

Elle a le sourire aux lèvres, ma princesse. Je ne dirais pas qu'elle sourit en permanence – ce qu'elle est changeante, cette gamine ! On sait rarement sur quel pied danser, avec elle. Un jour elle est tous sourires, toute guillerette – et le lendemain, que dis-je ! Un quart d'heure plus tard, elle est d'une humeur de chien. J'aime bien la titiller quand elle tire la gueule – tu la verrais, elle n'a rien de bien impressionnant. C'est un peu comme... comme un chaton ronchon. Aussi effrayant que ça – même quand elle est super énervée ! Oh, c'est peut être parce que c'est moi. Mais je ne peux pas m'empêcher de la trouver adorable, Willow. Alors elle gonfle les joues – quitte à ne pas être crédible, autant ne pas l'être jusqu'au bout, qu'elle dit – et part bouder. Des fois, elle se met dans un coin et fait des cercles sur le mur et marmonnant je-ne-sais-quoi ; il faut croire que non, ta fille n'a pas grand chose à faire de sa crédibilité.

Je crois qu'elle ne veut pas grandir, elle veut rester mon bébé pour toujours – oh si c'était possible, si ça l'était, je la garderais bien au creux de mes bras. Mais un jour il faudra qu'elle s'en aille... je n'arrive pas à l'y préparer, je n'arrive pas à lui en parler. Je crois que j'ai encore plus peur qu'elle – parce que tu sais, derrière ses grands yeux clairs, derrière son teint pâle et son apparence de poupée, il y a tellement de force. Willow, elle a le courage des gestes ; elle a le courage des geste, mais pas celui des mots. Willow, elle se jetterait d'une corniche pour venir en aide à quelqu'un, elle se jetterait dans un immeuble en flammes pour sauver des prisonniers. Willow, ô ce qu'elle ne ferait pas, ma Willow ! Mais dire ce qu'elle a sur le cœur, faire le premier pas, dire les choses, elle sait pas faire – elle a peur. C'est comique, tu ne trouves pas ? Willow, elle sait montrer qu'elle aime, mais le dire c'est plus difficile ; Willow, elle serait prête à crever pour faire ce qui lui semble juste. Mais les mots sont infiniment plus complexes, plus dangereux, plus changeants ; plus traîtres.
Elle a peur des mots, Willow.

Elle ne sait jamais sur quel pied danser – bonne vengeance. Elle hésite, elle est indécise, elle est un peu perdue. Elle ne se regarde que de biais et baisse la nuque. J'aimerais tant qu'elle se voit à travers mes yeux, mon ange – elle est si belle, Willow. Pas que parce qu'elle a ces traits poupins, pas que parce qu'elle a ce faciès de poupée. Mais pour ce qu'elle est : une jeune fille courageuse et pleine de bonne volonté, un rayon de soleil, le pitre qui détend l'atmosphère, la tendresse hésitante, la gentillesse, la loyauté, la bonté. Elle est belle Willow, c'est une belle personne, au sens le plus vrai, le plus profond – pas superficiel.

Quand elle te donne son cœur, son amitié, tu sais qu'elle ne la reprendra jamais ; c'est quelqu'un de fiable, d'attentionné et de prêt à tout pour ses proches. Elle suivrait même dans les galères les plus énormes – et ridicules ; ou dangereuses – les personnes qu'elle aime. Ah ! Tu vois, elle dit difficilement je t'aime, mais elle le montre très bien. Elle a une conscience exacerbée de ce qui est bien ou mal, et elle hésite souvent avant de faire des conneries ; ce qui ne l'empêche pas d'en dire. Beaucoup. C'est sans doute vital pour elle, de dire des âneries. Quand elle se noie. Willow, elle te dit sa faiblesse, et puis elle en rit ; Willow, elle te montre ses doutes, puis elle les tourne en dérision. Willow ne sait peut être pas vraiment être honnête ; pas sans cette protection d'acier trempé, sans cette protection du rire et de la désinvolture. Willow, il suffit de regarder dans ses grands yeux bleus pour y voir la crainte, le doute, l'incertitude ; et puis parfois, on ne voit plus rien. Parfois, elle se cache – derrière un rire, une plaisanterie, une énormité.
Derrière de l'auto-dérision, derrière cette façon de ne rien prendre au sérieux, derrière cette attitude nonchalante. Elle se cache, ma princesse.

C'est pas faute de lui dire combien elle est incroyable, combien je me fous de ses échecs. Non ma chérie, je ne te gronderai pas, je sais que tu fais ce que tu peux. Elle se démène tu sais, mais quoiqu'elle fasse, elle est mauvaise à l'école. Alors elle baisse la tête, elle a les yeux qui brillent – et j'aimerais hurler au monde entier combien elle est parfaite, ma petite fille. Qu'importe qu'elle ait des difficultés, qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'elle ne sera jamais médecin, juge, président ? Mais encore ? Willow est elle-même, quand bien même elle ne sait pas vraiment ce que cela signifie. Elle se cherche, tu sais. Elle se pose pleins de questions – sur elle, sur les autres, sur le monde... sur toi. Elle est si curieuse ! Bien que pour ce qui te concerne, je peux la comprendre. Mais c'est trop dur... je savais que tu partirais – je crois que j'ai d'avantage peur de la perdre, que de t'avoir perdu. C'est ma chaire, mon sang – c'est mon monde, ma Willow.

Elle a le rire aux lèvres, le regard moqueur et les mains qui s'agitent. Même les blagounettes du plus bas niveau la font sourire – voire éclater de rire. Elle n'est pas bien difficile à vivre, de ce côté là, pas de doute ! En même temps, il y a des fois où l'on aimerait qu'elle... réfléchisse. Qu'elle tourne sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, et surtout si c'est pour dire n'importe quoi. Ou de faire n'importe quoi. Je ne dirais pas qu'elle fait des bêtises toutes les cinq minutes et des énormes, mais je peux t'assurer que sur le long terme, il y a bien des fois où j'aimerais qu'elle dorme. Parce qu'elle est évidemment excessivement vive – ce que je ne lui reproche pas. Un truc qui me gêne, par contre, c'est son horreur du silence. Ce qui fait que j'arrive parfois à la maison, télé allumée – que l'on entend partout dans l'appartement – mais personne devant. Elle a besoin d'un bruit de fond, même de publicités débiles, tant que ce n'est pas le silence. Mais elle aime le bruit des vagues – tu la berces, pas vrai ?

Tu sais combien elle aime la mer, Willow. Comme moi. Peut être plus encore que moi. Elle aime l'odeur du sel marin, la brise matinale, l'eau glacée du matin sur ses pieds, les oiseaux migrateurs qui chantent. Elle aime ton domaine plus qu'elle n'aime la terre ferme, elle aime sa faune et sa flore. Willow est bien ta digne fille. Si elle savait, ô si elle savait... si elle savait qu'elle pourrait descendre, encore et encore, et ce sans limites ; si elle savait que ces limites que je lui impose, ce sont les miennes. Tu crois qu'elle me détesterait ? Qu'elle m'en voudrait ? Et si elle descendait et ne remontait plus jamais... ?

Willow, elle se trompe. Elle se dit faible, ratée, pas spécialement jolie par dessus le marché. Elle ne se tient pas assez droite, elle n'est pas charismatique, elle n'a aucun attrait... À part ses cheveux – tu sais pourquoi elle les garde si longs ? Elle ne sait pas vraiment être très féminine pourtant, même si elle essaie. Mais elle sait combien je les aime, elle sait qu'ils sont ton héritage. Elle ne comprend pas vraiment en quoi, mais elle le croit. Alors elle les soigne, elle s'en occupe avec un intérêt assez amusant. Et puis elle essaye de se maquiller, des fois – avant de s'étouffer sous le fond de teint en poudre. Elle n'a pourtant pas besoin de maquillage, Willow ; elle n'a qu'à être elle-même. Elle n'a pas besoin d'essayer de mettre des jupes, des jolies robes, elle peut rester en short en jean et en t-shirt ringard, qu'est-ce qu'on s'en moque ? Reste en salopette, chérie. Pourquoi essayer d'être quelqu'un d'autre ? Pourtant elle fait beaucoup d'efforts, tu sais. Un jour, elle sera une femme qui brillera d'un éclat certain ; en attendant, elle est une enfant maladroite, hésitante et joviale.

En attendant, ma princesse, elle continue de grandir. Et un jour, elle n'aura plus besoin de se regarder de biais ; un jour, elle verra à quel point elle est belle, ta petite fille.
don't worry mother, your daughter is a soldier
Aussi loin que je m'en souvienne, j'entends le clapotis des vagues.
Maman me disait souvent que j'étais l'enfant de l'océan, quand j'étais petite. Elle me disait toutes ces choses, son joli sourire un peu triste aux lèvres. Et puis elle reportait le regard vers le large, et soudain, elle n'était plus vraiment là. C'est comme si elle était là-bas, là-bas où son regard voguait, là-bas où son regard l'entraînait, là-bas, loin de moi. Je crois que j'ai commencé à m'intéresser à la mer pour ça ; je voulais savoir ce qu'elle aimait tant, maman, ce qu'elle cherchait si ardemment.

Maman me disait souvent qu'elle m'aimait, aussi. Elle m'aimait comme elle aimait la mer, elle m'aimait comme elle aimait sa liberté ; maman, elle m'aimait comme on aime un tout. Alors même si on était pas très riches, même si des fois, on faisait très attention à nos dépenses, je m'en fichais. Et puis, il y avait la mer. Les soirs, j'allais me poser au bord de l'eau, juste à sentir les vagues sur mes pieds, fermer les yeux, inspirer la brise marine ; et c'est comme si quelqu'un était là pour moi, quelqu'un veillait tendrement sur moi. Je crois, oui, je crois que j'ai toujours aimé la mer. Est-ce que c'est pour ça que j'ai voulu faire comme maman, ou par mimétisme social ?

Maman me disait souvent de ne pas me fier aux apparence ; regardez cette surface claire. Elle semblerait presque solide, et pourtant, elle ne l'est nullement. Elle semble calme, parfois ; mais elle est agitée, violente. Elle semble paisible, mais elle est si vivante ! Et ce que j'aime, ô ce que j'aime être de cet univers. Petite déjà, je voulais suivre maman ; elle est plongeuse, maman. Ou l'était. Qu'importe. C'est dans ta chaire, dans ta peau. Dans ses veines, c'est de l'eau salée, dans ses yeux clairs, c'est une multitudes de couleurs, l'ombre de coraux qu'elle aurait voulu toucher. Sauf que lorsqu'on plonge profondément, on ne peut pas se permettre certaines choses ; il y a la combinaison, les bouteilles d'oxygènes, toutes ces choses là, ces barrières avec ce monde qui la fascinait tant – cette frustration qui m'a toujours bouffée.

Maman me disait qu'on ne plaisante pas avec la sécurité, et je faisais scrupuleusement attention, évidemment. Mais j'ai toujours eu cette envie, non, cette obsession… si seulement je pouvais toucher les poissons. Si seulement je pouvais sentir sur mon épiderme toutes ces sensations, les rochers, et même les changements de courants ! Si seulement je pouvais descendre encore un peu plus, ne plus m'embarrasser de ces paliers, attention à la pression, attention à l'azote dans tes veines ; oh que j'en crève. Maman m'a montré les bassins de décompression, histoire que je ne tente jamais le diable ; pourtant, pourtant... une part de moi hait sa condition. Pourquoi l'Homme est-il si mal foutu ? Pourquoi suis-je simplement limitée ?

Maman me disait toujours qu'elle me comprenait mieux que personne – sauf, peut être, que la Grande Bleue. Je ne comprenais pas toujours ses paroles, à maman ; elle parlait en proses, du monde comme s'il était un immense conte. Elle ne se fâchait jamais, quand je rentrais avec une énième mauvaise – non, catastrophique – note. « L'on n'enferme pas l'océan », qu'elle disait. « Tu n'es pas faite pour tout ça », qu'elle me consolait. Et moi, je fuyais, fuyais un énième renvoi, une vie bancale, une vie sociale lacunaire et une intelligence moindre – je suis bête, hein, maman ? Je fuyais dans ces eaux, je m'y perdais – et maman, tu m'attendais. Jamais tu ne te fâchais, maman, comment tu faisais ?

Pourquoi tu ne m'as jamais dit maman ?
Pourquoi tu ne m'as jamais dit que j'étais stupide ? Pourquoi tu m'as jamais dit que j'étais une ratée ? Pourquoi tu m'as jamais avoué que t'avais foutu une gifle à la prof d'anglais, et que c'est pour ça que j'avais été renvoyée, en sixième ? Pourquoi tu m'as jamais dit que tu ne supportais pas que l'on me regarde comme ça, maman ? Je ne suis pas en sucre ! Pourquoi maman, pourquoi il a fallu que je crois être sur le point de te perdre – pourquoi il a fallu que tu te perdes – pour que les langues se délient ?
Pourquoi tu ne m'as jamais dit, pour papa ?

Maman m'en disait des choses, mais jamais elle ne parlait de papa. Elle avait ce sourire forcé, triste, et me prenait toujours dans ses bras. Alors je savais que je ne pouvais pas lui forcer la main – je ne voulais pas la voir si triste, ma maman. Elle me disait que je le verrais peut être un jour, mon père ; peut être. Mais c'était quelqu'un de bien – ça lui faisait juste trop mal, c'est tout. Ne le déteste pas, Willow ; il n'a jamais rien fait pour ça. Rien fait. Justement, il n'a jamais rien fait.

Maman m'en disait des choses, mais jamais elle ne m'a parlé de sa santé qui déclinait. Elle a voulu me cacher sa fatigue, elle a voulu me cacher sa faiblesse, elle a voulu me cacher ses premiers cheveux qui tombent. Elle a voulu me cacher qu'elle ne mangeait plus beaucoup, me cacher qu'elle dormait mal. Elle a voulu me cacher qu'elle avait un cancer, maman.

JE NE SUIS PAS EN SUCRE, MAMAN !

Maman, elle est forte ; mais pas assez pour porter le monde sur ses épaules. Elle est forte, maman, mais pas assez pour tout me cacher, pour faire semblant. Elle est forte, maman, mais il est arrivé un moment où elle pouvait plus faire autrement. Un moment où elle a dû abandonner la plongée, un moment où elle a dû m'en parler. Un moment où j'ai vu mes pires craintes se confirmer – un moment où j'aurais pu sombrer, si seulement je n'y étais pas déjà préparée. On est parties vivre chez papy et mamie, des gens gentils, mais qui ne m'acceptaient pas vraiment – l'enfant bâtarde, l'enfant hors-mariage, l'enfant tourné vers l'océan, comme son père.
Mais eux non plus, il m'ont rien dit de plus sur papa.

Et puis un jour, j'ai dû partir.
Maman m'en disait des choses, mais elle a toujours oublié de me parler du moment où je m'envolerais – ce moment que l'on situe en temps normal vers la majorité, mais qui s'est vu être sacrément plus précoce. Maman, elle ne voulait pas me dire qu'elle aurait dû me faire partir avant, maman, elle ne voulait pas me dire que j'aurais pu être en danger, pendant toutes ces années. Maman, elle voulait pas que je m'en aille comme papa était parti – elle n'a jamais eu besoin de le dire, ça. T'avais peur de me perdre maman, mais t'as jamais pensé à toi.

Maman, elle a oublié de vivre pour elle. Et puis quand enfin le monde semblait se remettre en place, maman, elle a appris qu'elle ne pourrait plus jamais plonger – à jamais, l'océan la regarderait avec indifférence. Complications aux poumons.
« Il est temps de partir, ma chérie. »


Je suis partie, maman. Je suis partie, en te souhaitant une meilleure vie, en souhaitant que tu vives, plus que tu survives. Mais qu'espérer, quand on t'arrache ton âme ? J'ai prié, maman. J'ai prié ces dieux que l'on m'a dit exister, j'ai prié ces dieux en qui je ne croyais même pas ; j'ai prié que tu t'en sortes, pas que j'y survives.

J'ai vu du sang, maman – tu m'as jamais dit combien c'est effrayant, cette vie, maman. J'ai compris tes silences, tes craintes, tes regards –
ne t'en vas pas, mon bébé, vis. Moi, j'ai vécu – mais pas lui. Pas mon gardien, mon guide, pas lui ; lui est parti, moi, je me suis tapie.
Je me suis perdue maman, comme toi. Peut être que je fais tout par mimétisme social.
Mais ça va, maintenant, maman. J'ai erré, je me suis cachée, mais j'ai pu y arriver. J'ai découvert à la dure le monde de papa, t'as vu ?

Je voulais partir – c'était lâche, pardon, maman. Je voulais fuir, tout arrêter ; j'en avais assez de courir, de fuir, de m'accrocher. C'est pire que les contrôles, tout ça ! S'il te plaît maman, ne pleures pas, ça va, ça va. Tu sais, je suis l'enfant de l'Océan. C'est même toi qui me l'a dit ! Mais je t'ai jamais vraiment cru – ce sont des paroles de mamans, pas une vérité absolue. Mais tu avais raison – les paroles de mamans sont des vérités absolues. Je suis l'enfant de l'Océan ; je ne me suis jamais noyée, même quand j'ai cru que cela m'arriverait. J'ai pu me cacher dans une grotte, survivre grâce à une naïade – une naïade ! Tout va bien, maman.

Tu disais souvent que la coïncidence n'existe pas ; chez moi, elle s'appelle Ophélie. À moins qu'elle ne fut un cadeau des dieux – c'est tout à fait envisageable, remarque. Elle m'a guidée, Ophélie, comme il l'avait fait – lui qui n'était plus. Elle me l'a montré, ce foyer auquel tu ne voulais me confier. Je n'étais plus vraiment toute seule, maman – si je l'ai seulement été une fois dans ma vie, seule. Tu vois, on a survécu, maman !

Maintenant, il est question de vivre, pas vrai ?
Mais ça ira, tout ira bien.
Parce qu'aussi loin que je m'en souvienne, j'entends le clapotis des vagues.

16 ANS
DESTIN (FLORIDE)
FILLE DE Poséidon
lycéenne
BICURIEUSE
Thalia-Willow Paige Sullivan

(c) camélia (dc)

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Demi-dieu
Cael I-S. Hogan
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Ascendance : Demi-dieu fils d'Hécate
Occupation : Acteur ; cascadeur ; free runner
Cael I-S. Hogan
Demi-dieu
Jeu 4 Oct - 15:03
FEUGHERUIHREUIGHIUH MY BABY
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Demi-dieu (STAFF)
Chris R. McMillan
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Drachmes : 116
Ascendance : Fils d'Apollon
Occupation : les p'tits boulots

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Chris R. McMillan
Demi-dieu (STAFF)
Jeu 4 Oct - 22:36
LEZNEKZ/FNERK/FJRENFK/JRESNGTRK/JGNRS/KGNERG§LREG?EG

jtm
Willow is so precious
ton code est magnifique
ta fiche est kzjelkzejnzd
tout est p a r f a i t
Please Please Please Please Please
Coeur Coeur Coeur Coeur Coeur
EPOUSE MOI AGAIN STP/dies

Validation

Te voilà validé(e) ! Après avoir passé avec succès la dure épreuve de l'oracle, tu peux désormais circuler librement dans Ierotheon. Cependant, n'oublie pas de passer à l'Agora pour effectuer tes différents recensements. Tu as aussi la possibilité de créer une fiche de lien, un portrait, et tu peux jeter un oeil aux demandes. Si jamais tu te sens un peu perdu dans cette grande ville, n'hésite pas à solliciter le staff, qui se fera un plaisir de t'aider. Nous ne mordons (presque) pas !

A présent, tu as toutes les cartes en main pour passer un formidable séjour chez nous. Alors, surtout, fais-toi plaisir, et que les dieux te soient favorables !


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