"les amis de mes amis sont mes amis" CARACTÈRE | Commençons par la marque de fabrique de Dimitri : Sa facilité à aller vers les autres. Il a une aisance étonnante à engager les conversations, que cela soit avec des connaissances ou non, tellement que s'en est devenu sa plus grande faiblesse. Il est naïf, il ne fait pas attention aux antécédents de ceux qu'il considère soudain comme ses amis ; il pourrait très bien y avoir des gens dangereux, mais c'est comme si le descendant s'en fichait. Pour lui, tout le monde est son ami ! Enfin, il a tout de même des limites, bien évidemment. Comme par exemple, toutes les personnes qui oseraient mal parler de sa mère.
Sa mère ! Parlons-en : Lui et celle-ci entretiennent une relation familiale des plus fusionnelle, comprenant totalement l'autre ainsi que ses délires malgré la différence flagrante de l'âge. Dimitri est surprotecteur envers elle, tellement qu'elle a commencé à le surnommer Œdipe, et depuis, il joue sur ça ! Il est rentré dans son jeu ! Cela déstabilise plus qu'autre chose les personnes autour, ce qui fait bien rire les deux demi-dieux.
C'est aussi quelqu'un aimant beaucoup rigoler et s'amuser, et qui n'aime pas penser au choses tristes et cruelles de la vie réelle. On pourrait presque dire que le bar qu'il tient avec sa maternelle est un peu son échappatoire, son petit Paradis où il ne pense à aucun de ses soucis. Tout comme son parent divin, la mort ne l’effraye pas du tout. Il veut profiter de la vie, à faire la fête et se faire des amis que songer à la fin !
Vous l'aurez compris, Dimitri est quelqu'un de très joyeux de nature, ne devenant sérieux que dans des cas spécifiques. Bien qu'il y ait des exceptions à cette règle : Étant un très bon comédien – on remercie papy pour ce don, d'ailleurs –, le châtain arrive à faire croire sans problème qu'il est triste, en colère, mourant, dégoûté, alors qu'il n'en ait rien. Ses amis s'arrachent les cheveux, quand il leur fait ce genre de coup ; mais que voulez-vous ! C'est ça, être pote avec un descendant de Dionysos !
Bien qu'aimant faire des blagues, comme montré ci-dessus, la plupart sont d'assez mauvais goûts. C'est pourquoi il s’abstient d'en faire, maintenant. Cela rebute les autres. Ce qui n'est aucunement son but ! D'ailleurs, à ce propos, beaucoup disent de lui que c'est un gars immature et frisant le ridicule à chaque fois, à cause de cela et de son âge. Quand il avait été mis au courant, Dimitri avait juste haussé des épaules ; oui, clairement, il s'en fiche. Comme il se fiche, la plupart du temps, des conséquences, quand il a un projet en tête ; c'est un fonceur. Dès qu'il y a une brèche, une légère faille, il n'hésite pas !
Ce qui peut éventuellement faire écho au fait que dès qu'il croise un garçon qui lui plait, il vienne l'aborder. Rassurez-vous ! Il n'est clairement pas du genre à plaquer contre un mur et commencer quelque chose d'obscène après seulement cinq minutes de discussion ; on pourrait le considérer comme un chaud lapin, c'est vrai, mais il n'en est pas un cas désespéré ! Un peu de tenue, nan mais ! Il va juste tenter de lui faire comprendre, avec des sous-entendus quelque fois graveleux, qu'il est intéressé. Si l'autre lui explique que ce n'est pas possible, pour n'importe quelle raison, Dimitri n’insistera pas ; que dit-on, déjà ? Un de perdu, dix de retrouvés ? Ah, si c'était le cas, il aurait déjà un harem assez . . . Grand.
Qu'ai-je à dire d'autres ? Que c'est un grand buveur ? Descendant de Dionysos, et barman avec des origines françaises, c'était assez évident ! Il tient très bien l'alcool, par ailleurs ; de ce fait, vous ne le verrez jamais bourré. Enfin . . . N essayez pas de tester les limites de Dimitri, cela pourrait mal finir.
Il y a bien d'autres choses à dire sur le personnage, mais en faire des pavés n'en vaudrait pas la peine pour ce que c'est. Alors citons-les, tout simplement : Bien qu'il n'ait aucunement d'origines de là-bas, Dimitri adore utiliser des québécismes, trouvant cela très drôle ; sa couleur préférée est le violet ; il a l'habitude de se gratter les cheveux et la nuque dans les moments de blanc ; quand il parle, il mange parfois des mots ; ses gâteaux préférés sont les langues de chat, et sa saison favorite est l’hiver. Une petite liste d'anecdotes, comme ça.
C'était Dimitri.
"surtout les grandes asperges" HISTOIRE | Lyon, dite la capitale des Gaules : C’est dans cette ville française que Dimitri est né ; un dix-neuf mai.
Je vous arrête tout de suite ! Il n'a pas eu une enfance baignée dans le drame et les larmes, avec du sang à qui veut en voilà, des morts à répétition ou bien même des troubles mentaux venus hanter le descendant. Non, en fait, Dimitri a eu un début de vie tout à fait banal. Enfin, banal, selon la définition que ce mot avait pris au sein de cette communauté de personnes pas tout à fait humaines.
Étant né hors de la ville divine, il avait vécu ses trois premières années de vie en France, avant que sa mère ne le ramène avec elle à Ierótheón, pour que son fils grandisse et évolue ans un monde qui lui correspondait le mieux ; chez lui, avec les siens. Le petit Dimitri avait donc été inscrit dans les écoles de demi-dieux et sans surprise, il avait eu, comme certaines personnes aiment le dire : Des amis, des amours, des emmerdes. Comme tout le monde. Par la faute de son caractère, il avait eu une bonne flopée de potes, mais aussi de camarades qui lui avaient bien fait comprendre qu’il n’était pas aimé de tous. Ceux-là, il les emmerdaient, à présent. Il n’avait pas été un élève des plus sages, d’ailleurs : Que cela soit à la maternel, au collège ou au lycée, Dimitri avait été du genre turbulent et dans la lune. Cela pourrait paraître opposé, mais ce fut le cas. Oh ! Cela me fait penser, son cœur avait déjà désigné des élus, à droite, à gauche. Mais il avait été si timide, quand il était petit, qu'il n'avait jamais osé avouer. S'il se voyait aujourd'hui comment il avait lui-même agit des années auparavant, il se foutrait bien de sa propre gueule !
D'ailleurs. Il ne détestait pas l’école, puisqu’il pouvait y retrouver ses camarades de jeux – et ses quelques coups de foudre –, mais les devoirs à la maison . . . Sa mère avait dû batailler à chaque fois pour qu’il en fasse au moins un correctement ! Et grâce à l’entêtement de cette dernière, son fils avait eu des notes acceptables à chaque fin d'année. Merci qui ? Merci maman Varvara ! C’est son nom.
Exotique, n’est-ce pas ? On vous dirait : Slave. Sa propre mère était Française. Alors qu’elle était enceinte – de ce très cher Dionysos – et de voyage en Russie, elle avait dû accoucher en urgence sur place, dans la ville de Omsk. Son prénom russe venait de là, et avait transmis un de la même veine à son fils, des années plus tard.
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Maintenant, il passe la plupart de ses journées derrière le comptoir, à astiquer des verres tout en servant les clients.
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