CARACTÈRE // Règle numéro 1 : Méfie toi
Joséphine ne compte que sur elle même, et n’accorde une confiance que lorsqu’elle est dans son élément ou totalement perdue. Pour autant elle n’est pas associable, loin de la ! Sa vie à fait d’elle ce qu’elle est. Et la sociabilisation est sa drogue tant son charisme est dans son sang.
Il faut pour autant ne pas se fier aux apparences, cette dernière n’as rien de gentil ou méchant. Et se connaissant elle juge les autres avec méfiance.
Non, elle n’est pas froide, loin de là, mais ne vous attendez pas à de grandes déclarations d’amour dès votre première rencontre… SAUF ! Si elle a déjà quelques verres dans le nez.
( vous sentez le drama venir ? Sortez les pop corns).
Règle numéro 2 : Sois fière
Assurance ou égo surdimensionné ? L’un va avec l’autre chez Josy. Elle est belle, elle le sait et en joue avec talent. Avec sa beauté elle joue de son charisme. Sarcasme (vous avez demander du sel?) à foison et bon mots.
Mais ne dit on pas des roses qu’elles ont des piquants ? Les voilà ses piquants. De tout au tout, elle peut vous paraitre trés gentille sur le moment et vous asséner une réflexion qui vous fera tomber la mâchoire. Cela fonctionne quasiment à tous les coups et c’est donc pour cela que la modestie est un mot banni de son langage, de son cerveau aussi.
Cependant, oui il y a toujours un cependant, elle sait reconnaître qu’elle a tort, surtout si on lui prouve par 32+78888.
Règle numéro 3 : Délicatesse
Malgré l’aspect très négatif que je viens de vous dépeindre, notre sarcastique n’en reste pas moins très sensible. Une fleur douce et délicate j’vous dit ! ( émotive *sbaf* )
Malgré ses mots épineux, elle aime les gens et fera tout pour protéger ceux qu’elle daignera digne de l’être. Une princesse en détresse ? pas besoin d’un prince voilà Joséphine à la rescousse. Surtout les femmes ! Un peu féministe sur les bords elle se sent responsable des femmes qui l’entourent.
Règle numéro 4 : La vie tu mordras à pleine dent
Mensonge, jeux et autres vices, Joséphine ne se prive de rien. Elle aime à se poser dans un bar, cigarette au bec et verre à la main tout en reluquant les personnes qui passent devant elle et faire des regards de biches aux hommes qui la regarde comme un objet pour leur laisser croire qu’il ont une chance.
Sa vie fait qu’elle en profite. Malgré sa non connaissance de ses réelles origines elle n’as pas passé de temps à la chercher. Elle n’était pas malheureuse, non loin de la. C’était plus comme si elle chérissait la vie comme elle venait. certes. De la spontanéité, aucun filtre dans son langage et dans ses gestes. Des regrets mais jamais de remords.
Son hyperactivité elle s’en est accommodé dès son jeune âge, elle ne tient pas en place, toujours pas, pour le plus grand désespoir du monde.
Seule sa préceptrice le savait, mais au fond, cette fureur de vivre caché cette peur de rater quelque chose, d’oublier de vivre un instant qui pourrait alors être regretter lors de la rencontre avec la fin.
Règle numéro 5 : Te souvenir tu devras.
Chaque chose que tu fais, vis, dit. Joséphine se rappelle des grandes choses qui se passent dans sa vie, du moins, du maximum. Bien sur sa mémoire n’est pas infaillible, et parfois déformée par les rêves de son adolescence. Elle se rappelle surtout des mauvais et très bon souvenirs. Comme ce jour où elle rencontra l’amour, et celui où elle le perdit. Un regard mauvais sur elle ? Elle ne l'oubliera pas lors d'une prochaine rencontre… vengeance et rancunière.
Règle numéro 6 : Ton corps tu sais mouvoir
Proche des standards de beauté pour beaucoup de gens, son corps elle le doit, en plus de par la génétique, à un entretien régulier. Peut être lié à son mode de vie et le fait qu’elle dépense son hyperactivité dans la course, et activités sportives éreintantes. Les sports de combats sont devenus son défouloir assez rapidement car il n’était pas inutile de se défendre lorsque quelques arrogantes se tentait à se venger des hommes volés. Lorsqu’elle libère ce trop plein d'énergie,elle déconnecte, ces moments la sont vides d’émotions… et dans sa vie de tous les jours, cela lui fait un bien fou. Alors si vous la voyez courir, ce n’est pas étonnant car depuis son arrivée au sanctuaire elle n’as pas pour autant arrêter de se défouler. La danse aussi c’est pas mal, mais alors la faut faire attention à la longueur de la jupe...
HISTOIRE //Enfance
C’était assez étrange non ? Le teint pâle, les cheveux si sombres… alors qu’elle sa peau est sombre et sa crinière presque claire comparé à la sienne.
De son arrivée chez Agathe, elle ne peut vraiment s’en rappeler.Trop petite pour se rappeller ce jour où une ballade avec son père c’est retrouver en un abandon dans un café bondé. Les raisons? Personne ne sais vraiment, si ce n’est peut être le fardeau d’un enfant non désiré...
Les larmes sont maintenant loin car Agathe avait été la. Une bonne ame? Oui totalement. Et pendant ton enfance, cela ne lui importait pas. Après tout c’était Agathe, qui d’autre?
Les autres enfants, dans leur méchanceté juvénile n’était pas des plus tendre avec la petite joséphine. “ Tu n’sais même pas lire ton prénom !” “Tu as été adoptée!” et autres joyeusetés. Ahh les enfants… On en prendrait presque au dessert.
La lecture, voilà une des choses qu’elle ne savait pas faire, Agathe y passait ses soirées, ses nuits, bercées par les musiques et bruits du Bar où elles vivaient. Au final c’était juste bien plus compliqué que pour les autres, mais avec l’effort et la patience de cette préceptrice… Elle était gentille Agathe, prévenante, mais sévère. Imaginez bien que tout était en ordre dans la chambre, et que les repas étaient des plus sains ( le sucre ? voyons pas ici!). Mais une enfant ne vois pas ce qui peut être différent.
Parfois, la question fusait, un peu comme une petite voix échappée sans faire exprès “ Qui sont mes parents?” Et alors elle éludait la réponse, marmonnant qu’elle avait du travail… Alors joséphine repartait dans ses préoccupations d’enfants. Quel feutre pour colorier cet oiseau ?
Adolescence
Ah, magique période. C’est à peu près la que tout se déroule au final dans la vie d’un être humain.
Avec la magie de la puberté, et l’évolution de son cerveau, tout changeait. Les regards de pestiféré avaient disparus. Maintenant c’était admis que Joséphine n’était pas la fille d’Agathe, non loin de la. Finalement, personne ne s'intéressait à cette histoire… Qui que soient ces géniteurs, ils s’étaient bien gardés d'apparaître. Agathe lui avait finalement dit, lorsqu’elle jugea opportun, comment elle l’avait récupérée, mais l’idée de trouver qui avait lâchement abandonner un enfant n’est pas ce qui préoccupe l’esprit d’une adolescente en pleine puberté.
Les regards changeaient, comme le corps.
C’était un peu étrange, une période de doute. Maintenant les garçons si “distants” la fixaient sans retenue, les filles, mêmes “amies” exprimait des réticence à être amicales. C’était le début, comme tout ! Non ? Peut être pas. Au final Josy fit de la beauté son excuse pour ses médiocres capacités scolaires. “ Tu n’arriveras à rien dans la vie si tu ne sais pas écrire correctement !” et encore si ce n’était que l’écriture… Lire lui demandait tellement d'énergie qu’il était rare que les livres et cahiers ne sortent de l’obscurité du sac de classe posé derrière le comptoir.
Plutôt que lire, elle aidait Agathe au Bar. A aucun moment le moment “mère” ou “père” n’était prononcé. Même si Joséphine savait que pour des raisons sombre elle n’était pas élevée par ses géniteurs. Au final elle avait accès à l’éducation et un toit. Quoi demander de mieux ? Peut être de l’amour ? Mais pas de suite, attendons encore un peu !
En cours, elle écoute, c’est le seul moyen de suivre vu que les mots te semblent à chaque fois du chinois. Certains cours, plus narratifs te parlent. Les lettres modernes ou anciennes, les sciences mais surtout l’histoire. Parfois cela devenait barbant, car l’enseignant ne se sentait plus et partait dans ses délires, mais elle peinait sans mal à imaginer certaines époques, alors rêveuse, elle s'imagine princesse derrière ce vil dragon sauvée par un riche prince dont la famille l’adopterai sans se poser de questions.
Mais c’était plus une servante, aux bras d’ivrognes et badauds aux mots dont le sens est presque compréhensible maintenant que ton décolleté est prononcé. Alors le salace est devenu ton son environnant, et les blagues de mauvais goût aussi.
Au début, cela n’était pas des plus agréables, cela la blessait même quelque peu. Comme beaucoup d’adolescentes, Josy eu son lot de rateau et de coups bas, des “paris” qui la visait… Des rêves d’enfants et d’amours brisés (pas du tout) qui forgèrent une mentalité bien particulière et acérée, vous savez, la “Blonde” dans les films ? Jupes trop courtes, regards dégoulinant de pouffitude ? C’était devenu son jeu, et au final, son moyen d’éviter d’être blessée par les autres. Que voulez vous, les émotions, c’est pas son fort.
Pour résumer la fin de l’adolescence (finit elle un jour?)? Une déchéance scolaire et la réputation de briseuse de cœurs.
Nuit d’hiver ~
Ce sont les vacances de noël, une période comme une autre pour cette “famille” qu’elles étaient. Et alors qu’elle sortait les poubelles, sans le savoir elle fit la rencontre de… quelque chose, qui allait changer sa vie. Heureusement que Agathe était intervenue, Joséphine n’avais pas eu le temps de voir ce qui se passait. Elle se souvenait juste de se trouver propulsée dans la neige et de l’état de ses affaires en lambeaux, et du regard d’Agathe et de cette phrase “Maintenant on va faire en sorte que cela n’arrive plus”. Et les petits moments de répit ? Calée au fond d’un siège du bar avec de la musique ? Ils disparurent, laissant place à des cours de self défense et autres arts martials, en fonction des clients du bar, des amis d’Agathe, et des progrès de Josy.
Même si cela n’allait clairement pas être utile pour les monstres qui se terraient dans le noir.
Une ascendance ? Comment ca ?
Abandon total de l’école, des amis à foisons, des conquêtes que compter serait trop long, mais cette fois sans souffrance car la carapace de pierre est pour les hommes et la douceur pour les femmes qui malgré son caractère très… trempé, l’apprécie.
Et un soir alors qu’elle accompagnait une amie chez elle. Ce fut la 2eme rencontre. Il n’est jamais sûr de se déplacer seule en ville, mais du haut de ses 18 années, Joséphine ne se posait plus tellement la question. Sur le chemin du retour, elle cru au cauchemar.
Les flammes dévoraient l’endroit, elle n’en croyait pas ses yeux tandis que son monde s’écroulait. Une main se posant sur son épaules, Joséphine eu le réflexe, stupide, mais pertinent de tenter de se défaire de cette main par la violence.
A ce pauvre Seeker qui ne s’attendait pas à tant de véhémence, mais qui lui expliqua la situation, elle ne parla pas de suite. De quoi parlait il ? A travers le bruit des poutres qui craquent, des murs qui s’écroulent comme toute sa vie. Dieux et déesse ? Ascendance?
Bien sur, quelques connaissances ici et là de ces mythes qui la faisait rêver fut un temps… mais les mythes n’étaient pour elle que dans les livres.
- C’est impossible voyons…
Un objet quelconque roula à ses pieds, et ce fut un black out l’espace d’un instant.
Les larmes coulaient, car elle savait, dans son coeur qu’elle n’était plus la. Et alors qu’elle toucha l’objet elle compris. Elle n’avait jamais été à sa place ici, alors ce ne pouvait être un mensonge. Cela paraissait presque irréel. Qui y croirait ? Mais au final, était ce si fou alors que l’être face à elle avait tout sauf l’air d’un humain.... Alors il parla. Sans s'arrêter, dans un rythme ou chaque larmes finissaient par disparaître. Se rendant compte que depuis des mois elle était traquée par des “monstres” ? Alors qu’il l'invitait à venir avec lui pour survivre et vivre sa vie, celle qu’elle aurait dû vivre, elle se posa une question.
Elle allait tout perdre, mais était ce le prix le plus grands pour comprendre ? Cela expliquait tellement de choses, des petites choses comme cela et là, des choses qu’elle ne disaient à personnes, des choses qui semblaient normales mais qui maintenant prennent sens.
Cela ne valait il pas le coup ? De recommencer, en mieux ? Un nouveau terrain de jeu pour ses joutes verbales, un lieu ou les autres gens avaient peut être vécus des histoires pas si différentes… Après tout seule l’idée de se refaire attaquée par un monstre n'était clairement pas sexy…
- Où est ce que l’on signe ?
Et ce fut la révolution. Se promettant de vivre sa vie encore plus intensément et sans mesure.
Si un jour elle croisait sa génitrice ? Elle lui dirait simplement “merci” pour tout. L'adaptation à ce nouveau monde fut rapide, et Joséphine eu beaucoup de... guides ? Aides masculines ou féminines?... Bref, la barrière de la langue fut vite dépassée... vous comprendrez.