CARACTERE //
♫You were a problem child grounded your whole life ♫
Un esprit libre. Indompté. Indomptable. Elle ne se plie à rien ou personne. Fière, plus que le paon se pavanant, elle refuse aide et assistance avec véhémence. Elle découvre le monde à son rythme, à sa façon. Expériences après expériences. Elle n’écoute pas la voix de ceux qui croient pouvoir lui transmettre leur sagesse. Fille du monde, fille des rues, rien n’est plus exhilarant que de vivre jour le jour, que de se battre contre le monde qu’elle trouve injuste. Elle en fait à sa tête, au diable les conséquences.
♫So thanks for making me a fighter ♫
Elle essaie. Rien à faire. Plier l’échine devant un supérieur, elle n’y arrive pas. Prétendre à une vie normale ne lui correspond pas. Tête haute, toujours prête au combat, elle se tient aux aguets. Ce qu’elle a, ce qu’elle est, elle le défend corps et âme. On ne peut le lui enlever. Les insultes qu'on lui lancent trouve toujours réparties, les provocation qui lui sont adressées, trouvent toujours un combat.
♫Let me tell you all a story ‘bout a mouse named Laurie Laurie was living in a big brown house She’d call herself a hoe With the money money blow, But fuck that mouse, ‘cuz I’m albatraoz ♫
Se prouver ? Un peu. Peut-être. Sortir, faire sa marque, oui. Vivre une vie décente, s’éloigner de tout ce qu’elle est, de ce qu’elle était. Mieux, elle mérite mieux.
Mieux que la merde dans laquelle elle a grandi. Mieux qu’un appartement trois plus salle d’eau pour quatre petits frères. Mieux qu’une mère droguée, mieux qu’un gang, mieux que de la misère.
Elle mérite mieux et elle le sait. Son problème n’est pas là. Où ? Comment ? Sortir du cercle vicieux dans lequel elle s’est prise déjà trop jeune. Briser ses habitudes autodestructrices, son envie de trouver les ennuis où il n’y en a pas. Cesser de se rebeller contre toute forme possible d’autorité. Elle a beau essayer, encore et encore, mais cette sensation d’adrénaline au creux de son ventre lorsque le danger vient la trouver, elle n’arrive pas à s’en passer.
♫I was dreaming bigger things, wanna leave my own life behind ♫
Elle a déjà tenter de jouer à la petite fille parfaite, ça n'a pas prit dix minutes qu'elle n'en pouvait plus. Elle s'état dit que c'était le meilleure solution, mais elle se mentait. Elle le savait. Elle a toujours éprouvé un pointe de jalousie pour ces parfaite petite princesses pour qui la vie allait bien, il lui a fallu bien des années pour accepter qu'elle n'était pas la princesse, mais le prince pas si charmant de sa propre histoire. Elle le sait. Elle l'accepte. Les « et ils vécurent heureux» ne sont que mensonges, fabulations pour toutes ces petite filles naïves qui ne supporte pas la réalité. Ce en quoi Kateryn croit c'est la vie. La vraie vie. Injuste. Cruelle. Insatisfaisante.
Désabusée ? Sûrement.
Malgré tous ses défauts, c'est une jeune femme franche, à un point tel ou parfois on dit d'elle qu'elle est crue. Elle ne s'importune pas de l'étiquette ou de la politesse, préférant s'adresser aux gens sur une base d'égalité, qu'importe qui ils sont et do'où ils viennent.
Vivante, énergique, elle ne tient pas en place. Elle trouve toujours quelque chose à faire de ses deux mains. Une activité active. Elle a besoin de bouger.
"I was borken from a young age, taking my soul into the masses" HISTOIRE //.Bien qu’elle soit née en plein février, il n’y a rien que Kateryn haïsse le plus que le froid, mais ça c’est une histoire pour une autre fois. Elle née sans père, d’une mère trop jeune, trop libre. Sa mère n’avait pas encore fini d’expérimenter ce qu’était la vie lorsque son premier enfant est né. Elle a mis terme à ses études, pensant qu’elle arriverait à s’occuper de sa fille seule, sans le soutien de sa famille.
Reality checked.
Rien à faire, impossible de joindre les deux bouts. Les factures s’empilaient rapidement. Elle donc dû prendre plusieurs petits emplois. Ce qui mena à une certaine instabilité et ne absence totale dans le développement de la petite Kateryn qui se faisait principalement élevée par ses différentes gardiennes.
Elle était encore jeune lorsque son premier frère naquit. Oh la jalousie, la haine. Encore aujourd’hui, c’est tangible. Le pauvre il n’a jamais compris. Déjà que les heures que leur mère avait à accordées étaient restreinte, il fallait maintenant qu’elle divise son attention en deux.
Les premières années d’école sont mouvementées. Kateryn ne tient pas en place. Bataille avec ses pairs. Crises. Les notes dans l’agenda scolaires pleuvent. On propose différentes médications, mais toujours il semble y avoir un problème. Trois écoles primaires plus tard, vient le temps du collège.
L’adolescence dans toutes ses couleurs. Déjà qu’elle était hors contrôle, tout empira. D’un coup, sans avertissement. Le couvre-feu n’était jamais respecté. Les disputes avec sa mère étaient de plus en plus fréquentes. Ses jeunes frères la pensaient folle, ingrate, qu’importe.
Puis un jour, elle avait treize ans et elle n’en pouvait plus. Elle n’est pas rentrée ou présentée à l’école trois semaines durant vivant dans les refuges jeunesses. Après cette première fugue, c’était comme si on avait brisé une barrière, un interdit. Les fugues étaient de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues. Elle avait seize ans, presque dix-sept la première fois qu'elle remarqua quelque chose d'inhabituel.
Elle était dans les rues, loin de chez elle, loin de ses frères, seule surtout. Elle se fit interceptée un homme qui lui saisit le bras. Immédiatement, elle réagit, frappant son agresseur, mais il était plus fort qu'elle. Il l'entraîna dans une ruelle.
Son apparence changea et Kateryn paniqua. Elle se débattit du mieux qu'elle le pu avant qu'un autre homme intervienne. Il frappa le bras de ce qui semblait être un monstre et entraîna la jeune fille en fuyant.
Évidemment, ils furent rattrapé et l'homme l'ayant secouru lui dit de courir, mais il n'en était pas question. Elle allait se battre ... Enfin, c'est ce qu'elle croyait. La créature la plaqua contre le sol. Le reste de cet affrontement était flou. Elle reprit conscience chez elle. Sa tête tournait et elle avait mal.
Une commotion cérébrale. Légère, mais tout de même. L'incident l'y ayant menée ne faisait aucun sens. Kateryn se dit qu'elle avait tout inventé.
Le jour dix-sept ans, sa mère ne lui donna plus de choix. Soit elle se prenait en main et terminait au moins le lycée, soit elle quittait la maison, bien que se choix n'était pas techniquement légal puisqu'elle n'avait pas encore atteint la majorité. Étonnamment, Kateryn n'hésita pas. Elle fit ses valises et quitta.
Quelques jours d'errance suffirent pour relancer la roue du destin,car elle croisa de nouveau l'homme qui l'avait sauvé plutôt. Une brève discussion suffit pour lui prouver qu'elle n'avait rien inventé et qu'un endroit nommé Ierótheón. À peine eut-elle entendu ce nom, qu'elle décida d'y aller. Son simple nom l'appelait, résonnait en elle. Il lui criait : Maison.
Lorsqu'elle arriva, elle passa par la cérémonie de renaissance où elle apprit qui elle était, d'où elle venait en réalité. Elle était fille d'Arès, fille du dieu de la guerre. Ça en jetait un max non ?
Lorsqu'elle arriva, elle se mit à enchaîner les différents petits emplois apprenant par-ci et par-là différents arts martiaux, maintenant qu'elle le pouvait n'étant plus toujours entre sa demeure et la rue.
À dix-huit ans, elle décida de rejoindre le corps militaire d'Ierótheón. c'était quelque de particulièrement difficile vu son tempérament, mais elle désirait réellement le faire. Elle y est restée de peine et de misère, se retrouvant toujours au milieu de différents conflits et situations problématiques qui auraient facilement pu être évitées.
|