"A l'aube de la journée se trouve Narcisse ♫" CARACTERE //
L'ironie du sort se présentait sous bien des aspects. Tout d'abord, j'étais de ce genre à ne pas comprendre ce que le terme modestie voulait dire. Je ne savais pas si c'est réellement à cause de mon ascendance paternelle. En effet, rejeton d'Apollon, mon paternel n'était pas connus comme un modèle de vertu et de modestie. Pourtant, j'aimais le fait d'avoir un père dont l'arrogance avait permis au monde de justifier que les arts prennent naissance dans une estime de soi assez prodigieuse. J'aimais ce concept, comme j'aimais mon physique de ces petites boucles rousses qui tende vers un blond vénitien. De mes yeux aux couleurs de l’océan et de ma bouche si pulpeuse qu'elle ferait ravir le cœur de plus d'une fille. J'étais un coureur de jupons, j'aimais m'acoquiner plusieurs fille d'Aphrodite ou bien tenter d'enlever la chasteté des chasseresses d'Artémis, pourtant je me retrouvais souvent face à un mur dans ces cas-là. Pourtant, j'aimais cette sensation de mur, cette complexité. Surtout, lorsque je me retrouvais face à une fille d'Arès, leur tempérament était une dose de défi, mais également de jouissance extrême. Un paon dans sa basse-cour, c'était à peu près ce que j'étais. Je vouais une passion pour le chant et le folk. Un brin Irlandais sur les bords bien que je fusse anglais, j'aimais ce genre de musique aux accents irlandais. Cet accent sonnait d'une très belle mélodie. Mis à part ça, je n'étais pas un gars très très courageux, il m'arrivait souvent de me cacher derrière les pans de la jupe d'une fille d'Arès. Je n'étais pas un couard, mais je savais quand il fallait fuir, car je pensais que ma vie était plus importante qu'une guère bataille débile.
J'avais conscience que je n'étais pas un très grand combattant et surtout, je détestais le corps-à-corps. Mon point fort, c'était le combat à distance. J'étais un artiste, un de ces êtres un peu peinturluré qui aimait dénoter dans le paysage et qui s'arrêtait parfois simplement pour chanter ce que le décor pouvait me conter. Je n'aimais pas le chocolat, enfin, je devrais plutôt dire qu'il me détestait le plus, en effet, il pouvait même m'être mortel. La dualité de ma personnalité se reflétait dans mon sens de l'esthétisme. J'aimais ce que parfois les gens n'aimait pas, mais lorsque mon jugement devenait trop fort et subjectif, je devenais désagréable, alors que de base, j'étais quelqu'un de plutôt agréable et joyeux. J'adorais passer mon temps à raconter des blagues et à être un brin farceur, pourtant quand une personne me débectait, j'avais tendance à devenir méchant et plein de dédain. Je devenais cruel et sans cœur, peu de chose m'empêchait dans ces moments-là de devenir presque sanguinaire. C'était la dualité même de mon être.
"Icare vola trop près du Soleil. " HISTOIRE // «- Dis Maman, pourquoi je ne connais pas mon papa ? -Parce que ton papa était un être magnifique et qu'il a dû partir ailleurs. -Mais je ne comprends pas tu es quand même la plus belle des mamans, comment il a pu te laisser ? »
Isaiah 5 ans à la sortie de l'école.
J'étais comme ça, j'étais un enfant qui se posait beaucoup de questions, surtout des questions qui étaient en rapport avec mon père. Je ne comprenais pas pourquoi tous mes amis avaient la chance d'avoir deux parents et moi, je n'avais que ma mère. Elle avait beau m'expliquer qu'il était parti pour plusieurs réponses. Je le voyais toujours comme un lâche qui avait abandonné la plus belle chose au monde, c'est-à-dire ma mère. J'avais grandi, une croissance assez normale pour un enfant souffrant d'une forte dyslexie et d'un manque d'affection par manque de son père. J'étais allé dans un pensionnat anglais où j'avais réussi à lutter contre ma dyslexie d'une manière assez radicale. Je m'étais entêté à apprendre par cœur le plus de mot possible et leur épellation. Pas de soucis, pour écrire quand on est capable de reproduire à l'identique juste en épelant des mots. Grâce à ceci, j'avais réussi à monter les diverses marches de mon école britannique réservé exclusivement aux garçons.
Je n'avais pas eu la chance de pouvoir goûter aux plaisirs et aux conversations avec les filles avant l'âge de 15-16 ans. Putain, ce que je loupais quand même... Si j'avais su, j'aurais pu donner l'ensemble de mon corps pour avoir la chance de toucher à un seul nichons . Bref, j'ai pu me rattraper. Et heureusement, ce que c'est géniale cette sensation au toucher, cela vous changerait le plus pur des hommes en un diable. Les vices sont des choses tellement savoureuses qu'il était parfois difficile d'essayer de conserver ses vertus. Tout ceci était diablement bon. Pour revenir à notre histoire, le pensionnat pour garçon fut une période assez simple, cours, éducations, uniformes et savoir-vivre avaient été au programme. Je n'étais guère doué pour toutes ces matières, mais je m'en étais sorti comme un élève lambda. Le problème fut lors de mes 15 ans, je sentais une différence chez moi comme une forme qui voulait sortir de moi. Alors que j'étais dans les douches de sport après avoir joué à un match de la crosse, je glissais sur une petite savonnette et me rattrapait tant bien que mal à un de mes partenaires. Le problème, c'est que quelque chose s'était passé, comme une irradiation de ma paume vers mon partenaire qui se jetait littéralement sur moi. Il se mit à m'embrasser d'une manière un peu trop violente à mon goût. J'étais dans un état d'hébétude tellement profond que je rejetais le garçon qui après que le contact fut rompu et il reprenait ses idées et totalement confus lui-même. M'expliquant qu'il n'était pas de ce bord blablabla qu'il ne voulait pas blabla. Enfin, pourtant, son corps trahissait une autre envie, si vous compreniez ce que je veux dire. *regard qui descend vers le bas*.
C'est après cet événement incongru que la suite commençait à tourner très très mal. D'abord, une sorte de bande de jeunes nouveaux commençait à me suivre partout. C'était vraiment très spécial, Ok j'étais beau, mais quand même un minimum de promiscuité, je ne voulais pas devenir une bête de foire. Les autographes, c'était pour plus tard, quand je serais un grand chanteur. Alors que je tournais à l'angle d'un bâtiment la bande de jeunes qui me suivaient, ils se transformèrent en ce qui ressemblait à des monstres. Bon, autant vous dire que ma vue n'a pas trop réussit à comprendre qui ils étaient, j'avais simplement détalé comme un pauvre fou qui tenait à sa vie. Courant à toute allure, j'étais tombé nez à nez avec un petit être qui m'attrapait d'un bond. Il m'expliquait simplement que je devais le suivre, si je voulais survivre. J'étais niais, il fallait croire, ou j'avais simplement peur de mourir et j'étais prêt à croire n'importe qui que je suivais cet homme sans trop comprendre où on allait. Il m'expliquait que je n'étais pas un garçon normal. Wait, attend, il est en train de me dire qu'il est amoureux de moi. Pauvre de moi, je vais me faire violer dans un coin sombre. Ah non, en fait, il était en train de m'expliquer que j'étais un demi-dieu. Tout s'expliquait, c'était pour ça que je me sentais si différent et avec ce corps que j'avais cela ne pouvait pas en être autant ce à quoi mon guide rétorquait que ça ne l'étonnerait pas que je sois un fils d'Apollon, vu le peu de modestie que j'avais. Je prenais ça comme un compliment, je kifferai que mon père soit Apollon. Un instant se dire que votre père est le plus beau des êtres au monde cela n'avait guère de prix.
J'étais arrivé dans cet endroit où les sangs-mêlés étaient beaucoup, après quelques années, je m'étais accoutumé à cet endroit, j'avais eu le plaisir de goûter à plusieurs personnes et puis j'avais été reconnu par mon père qui était bien Apollon la vie était plutôt belle maintenant.
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