NOM COMPLET // Narjisse Quinn
SURNOM(S) // Nana ; Nar' ; Cissy ...
AGE // 25 ans
ASCENDANCE // Fille de Perséphone et d'un humain
LIEU DE NAISSANCE // USA
MÉTIER/ETUDES // Milice
ORIENTATION // Back out, don't touch - Non renseignée; peu disposée à en papoter
POUVOIR 1 // Fertilité végétale ;
Du bout des doigts, tu es capable de faire du sol le plus stérile, terre d'abondance. D'un touché, l'arbre sans fruit, le plant sans fleur, se retrouvent riches de boutons prêts à bourgeonner.
Marraine la bonne fée de la nature, tu offres à celle-ci le don de se développer, de s'étendre.
Parfois, tu as presque l'impression de contribuer à offrir la vie, en permettant à celle des végétaux de croître.
POUVOIR 2 // Manipulation des plantes
Pousse accélérée, incitation au déplacement, à la libération de toxine.
Mieux vaut ne pas se battre contre toi à côté de ronces si on ne veut pas finir écorché.
Incapable de faire pousser une plante à partir de rien, tu peux néanmoins leur offrir une croissance plus que rapide. Tant que le mouvement reste naturellement propre à l'espèce, tu peux également leur donner un coup de pouce pour bouger : une racine qui se hisse juste à la surface pour faire trébucher, une ronce qui s'enroule autour d'une cheville, une branche qui pousse devant vous pour vous bloquer - ou vous assommer.
La nature est ton arme favorite. Épuisante à utiliser, mais tellement efficace.
POUVOIR 3 // Résistance aux enfers ;
Maman y passant la moitié de sa vie, il a bien fallu s'adapter.
Contrairement à Perséphone elle-même ou à la demi-soeur que pourrait représenter la déesse Melinoe ou encore les enfants de cette dernière tu n'y est pas à l'aise. Non. Ne poussons rien.
Cependant, tu disposes d'un certain degré de résistance à la morbidité du lieu, un semblant de courage -témérité, on n'oserait certainement pas parler d'affinité- face à ses habitants.
Enfin, ça tu le sauras un jour. Pour l'instant tu t'es bien gardée d'y mettre les pieds, aux enfers.
ARME // Fauchard
Ou faux de guerre. Une arme issue à l'origine du travail de la terre.
La tienne est en bronze céleste et, bien qu'elle puisse paraître moins pratique ou moins violente qu'une autre, tu la maîtrises plutôt bien.
Puis tu la préfères de loin à toute autre.
DEFAUT FATAL // La fierté ;
Elle emplit tes pas et habite le creux tes prunelles, elle se ressent dans ton port de tête impérial et s'entend au fond de ta voix. Elle te fait avancer autant qu'elle n'est un obstacle dans ta vie. Elle te tuera sans doute un jour, trop mal placée.
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"When someone says you can't do it, do it twice and take picture" CARACTERE // Explosif
"Don't worry mother, your daughter is a soldier" HISTOIRE //
Papa et “maman” s’aimaient, mais ça c’était avant.
Papa est tombé sous le charme de Perséphone, un printemps il y a 25 ans. Une union secrète et éphémère, supposée le rester.
Jusqu’à ton arrivée, 9 mois plus tard.
Une discussion sur le pas de la porte, à mi-mots. Des cris, des pleurs, une porte qui claque. Te voilà confiée à ton père et sa femme, au désespoir de celle-ci.
Elle est partie un temps. Puis revenue pour lui. Malgré toi.
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Papa et Ma’ s’aiment, mais Ma’ ne t’aime pas.
Tu l’appelle Ma’ parce qu’elle veut pas que tu l’appelles maman. Parce qu’elle n’est pas ta maman
Papa et Ma’ s’aiment mais Papa ne t’aime pas. Pas vraiment. Pas assez.
Papa t’aime, mais il préfère Ma’. Papa te repousse pour garder Ma’. Tu es le fruit d’une erreur qu’il aurait voulue garder pour lui. La preuve qu’il aurait voulue inexistante.
Papa te garde, s’occupe de toi, mais c’est un peu parce qu’il craint de fâcher maman. La vraie. L’inconnue. Parce qu’au delà du désir il y avait du respect et de la crainte.
Maman est une grande femme. Belle, douce, mais impressionnante. Maman est de celle qu’on a envie d’approcher, mais pas de fâcher. C’est papa qui l’a dit.
Toi, c’est Ma’, que tu veux approcher, mais pas fâcher, maman tu la connais pas. Mais Ma’ ne veut pas de toi.
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Du haut des tes huit ans, tu fais tout ce qu’on te demande, et plus encore. Comme une vrai grande disent les maîtresses à l’école. Tu as du mal à te concentrer parfois, terriblement envie de te lever. Tu es meilleure en sport qu’en addition ou en lecture. Mais c’est pas grave parce que tu essayes fort.
Ma’ s’en fiche.
Papa voudrait que tu sois plus calme, plus discrète, meilleure avec les lettres. Il comprend pas qu’elles s’embrouillent des fois dans ta tête. Alors que tes pieds eux, ils s’embrouillent pas quand tu cours, alors tu préfères courir qu’écrire.
Tu te demandes, parfois, ce qu’en penserait maman.
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L’adolescence frappe. Fort.
Peut-être que quand on a passé son enfance à se faire rejeter par ses parents, ce n’est pas si étonnant de passer par une phase rebelle.
Peut-être qu’à force que les efforts faits pour satisfaire ne se heurtent qu’à des murs d’indifférence froide, il n’est pas réellement surprenant que tu aies simplement décidé d’arrêter.
Fini la petite fille parfaite au comportement exemplaire.
Fini la tête de classe aux notes en tête de classement.
Fini la politesse infinie, la patience, le sourire, la gentillesse, l’attention encore, encore, encore et encore sans rien en retour qu’un regard méprisant.
Terminé.
L’entrée au lycée fut fatale à la petite Cissy.
Tu t’es mise à sortir. Tu t’es mise à boire, un peu. A fumer, beaucoup. Du tabac, surtout, mais pas que.
Tu t’es mise à hurler, crier, pleurer. Répondre. Tu t'es drapée dans ta fierté.
Tu as brisé les verres, les vases et les liens si tenus te liant à tes “parents”.
Tu t’es découvert un amour pour la moto - pour la vitesse, enivrante.
Une passion pour le végétal, en même temps que des coïncidences amusantes.
Jardiner t’as toujours apaisé. Les plantes ne jugent pas, ne méprisent pas, ne parlent pas. Elle attendent, simplement, qu’on s’occupe d’elle correctement, pour grandir et s’épanouir.
Peut être que tu y as vu une similarité.
Et puis, tu as toujours un don, pour t’en occuper.
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A la fin du lycée, c’est sur la vérité que tu as trébuchée. Un peu violemment.
Tu as ris en premier lieu, un rire froid, un rire sûre, qui effaçait de son tintement ce vrai qui sonnait si faux.
Puis tu y a repensé, sous le regard insistant qui te faisait face, les sourcils froncés malgré ton port altier.
Enfin tu as cédé, accepté de laisser une chance à une mythologie que tu pensais légende, à des faits que tu croyais hasards. Décidé de tout laisser derrière toi, puisqu’au final tu n’avais pas grand chose à perdre si ce n’est du temps - et peut être un peu d’amour propre pour avoir cru à de telles foutaises.
Au final tu as eu raison d’y croire, pas vrai ?
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Tu t’es installée et tu t’es engagée.
Tu as décidé, un peu étrangement, de toi-même, de regagner un cadre rangé, ordonné, exigent. Mais cette fois avec plus ou moins l’assurance qu’on regarderait tes efforts pour ce qu’ils sont, qu’on féliciterais tes réussites.
Tu ne sais pas ce que tu aurais fait de ta vie sinon de toute manière. Et puis, quitte à devoir taper sur du monstres parce qu’ils en veulent à ta vie, autant en profiter pour le faire pour permettre aux autres d’avoir une vie tranquille.
Tu te caches derrière ton regard dur, ta lance et tes plaies béantes, mais au fond, tu restes une enfant à la recherche de reconnaissance, d’affection.
Quelque part, tu espères que la ville, que la milice, te permettent de refermer ces blessures, d’avancer dans ta vie.
Même s’il faut pour ça accepter deux, trois, mille détails sortant de l’ordinaire.
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