"De loin on pourrait croire du métal. De prêt c’est de l’alu." CARACTERE // Cayden se donne l’apparence du voyou de service, c’est dans ce rôle qu’il est le plus à l’aise. Rictus aux lèvres, un brin frimeur un poil moqueur, c’est avec assurance qu’il semble arpenter les rues comme si il contrôlait parfaitement la situation. Quand on ne le connait pas trop, ça marche plutôt bien. Le jeune homme a bien remarqué que la plupart des personnes l’esquivaient (hors d’Ierotheon), voir changeaient de trottoir si possible – ou passaient à côté de lui avec un air un peu crispé. Du coup ouais, il pense qu’avoir l’air d’un p’tit voyou marche plutôt bien et ça lui convient qu’on ne l’emmerde pas. Etant colérique et bagarreur, ça vaut finalement mieux pour le tout le monde car il prend la mouche facilement surtout quand on remet en cause son courage. Non mais oh, ce n’est pas un peureux ! Néanmoins ses colères sont souvent passagères si le motif de celles-ci n’est pas trop graves. Attention toutefois il se droguait jusqu’à il y a quelques jours et le sevrage est difficile, le rendant irritable et violent avec des épisodes où il broie du noir. Il n’a pas osé en parler à qui que ce soit car il ne sait pas si cela lui vaudra de la prison ou pas ou bien un rejet.
Quand on apprend à le connaître, on se rend compte que Cayden est plus maladroit que méchant et a du mal à vraiment exprimer de manière subtile ses sentiments. Il est un peu bourru c’est vrai, mais on ne pourra pas lui reprocher de manipuler les autres, c’est pas trop son genre, ça lui demande trop de stratégie et puis il n’aime pas mentir. C’est d’ailleurs pour ça qu’il n’est pas tout à fait près pour parcourir le monde, il risquerait de gaffer à propos d’Ierotheon.
Cayden est aussi sensible, cherchant presque désespérément un endroit où être à sa place avec des gens qui le comprennent. Même si cela tend à s’arranger depuis sa venue en ville, il reste assez méfiant, craignant d’encore faire un impair qui l’exclurait d’un groupe. Piètre séducteur, un peu pervers certes – il n’est pas du genre platonique- le jeune homme cherche l’amour. Il y croit et rêve de recevoir de l’affection et de la chaleur, pensant que cela pourrait le rendre très heureux d’avoir quelqu’un sur qui compter plus que les autres avec qui partager son lit – oui il a une vision assez idyllique des choses sur ce point. Cette recherche d’approbation, affection chez une autre personne, le rend assez sensible à la manipulation de ceux qui seraient mal intentionnés.
Le jeune homme n’est pas fait pour rester assis sur un banc. Ce n’est pas quelqu’un de très scolaire et le fait d’avoir décroché les cours dans le monde des humains « basiques » ne l’a pas aidé en ce sens. Cela lui rappel des mauvais souvenirs, les mots sur les feuilles incompréhensibles. Il est plus fait pour être dans l’action. Casse-cou et parfois imprudent, il aime se défouler dans le sport mais jusque-là ne pouvait pas de crainte de blesser les autres élèves. Peut-être serait-il capable de reprendre quelques études pour le métier de seeker – à long terme il se voit mal sédentaire -, encore faudrait-il qu’il apprenne le respect de l’autorité, ce dont il n’a jamais été confronté, et qu’il arrête de voir les forces de l’ordre comme des ennemis.
Cayden a du mal avec les gens timides, ne sachant comment se comporter avec eux, leur faisant peur parfois. Néanmoins il essaie de les motiver à prendre de l’assurance. Une technique qui ne marche pas à tous les coups. Il n’a pas peur des fortes-têtes comme lui et des gens un peu bizarre. Par contre il n’aime pas les snobs qui se croient mieux que tout le monde. Lui respecte plus la force physique. Eventuellement l’intelligence pour mettre en place des tactiques de combat, chose qu’il ne possède pas forcément, et puis les hommes intelligents ça peut avoir son charme.
Au final, même si Cayden joue les durs en imitant un langage rude et a déjà trempé dans l’illégalité – il a testé de la drogue avec des membres de sa bande – c’est surtout un jeune homme en quête de lui-même. Durant une grande période de sa vie il eut l’impression d’accumuler des « tares », de ne se sentir jamais à sa place et souffrant de l’abandon de sa mère qui ne l’a jamais porté dans son cœur. Il découvre désormais la ville, trouvant à peu près tous les pouvoirs intéressants même s’il reste encore méfiant, craignant de se faire rejeter à nouveau.
Le blanchet apprécie boire de la bière, il trouve ça rafraichissant surtout en été, et n’aime pas le thé – encore moins les infusions – il trouve ça fade. Il fume de temps à autre – il le faisait surtout pour imiter les membres de son ancien groupe – mais comme il se destine surtout à un parcours de sportif, il veut être au top de sa forme. Cayden aime les pâtisseries au chocolat noir, le style rock, la musique rythmé – il peut même se déhancher en boîte comme il n’aime pas rester inactif – et la pratique plutôt que la théorie (que ce soit pour le travail manuel ou le combat par exemple). Cayden se comporte certes comme un voyou mais un voyou pas si méchant que ça devenant tout rouge et embarrassé quand on le complimente, offrant des chocolats à ses crushs et essayant de se faire des amis.
">"Moi, ma vie, mon œuvre. Enfin… Même si j’ai pas fait d’œuvre mais on s’comprend." HISTOIRE //
Cayden sentait le regard pesant de sa mère sur lui. Lourd. Etouffant. Ce regard de dégoût et de mépris quand elle le regardait, cigarettes aux lèvres, sans parvenir à cacher le regret le regret dans ses yeux. « Si j’avais su je n’aurais pas couché avec cet homme étrange », « Si j’avais su j’aurais mieux vérifié le préservatif », « si j’avais su j’aurais pris mes précautions », « comment ai-je pu ne pas comprendre que j’étais enceinte ? » « cet enfant ne m’apporte que des problèmes ». Cynthia était issue d’une famille aisée, toujours couvée sans jamais n’avoir eu à se préoccuper de rien et dans son ennui, à 21 ans, lors d’une sortie pour briser son quotidien monotone elle accepta de suivre son coup de cœur de boîte.
Une erreur fatale. Un enfant non désiré. Quelques mois plus tard, apprenant sa grossesse qu’elle avait nié jusque-là par un examen médical, ses parents la regardèrent de travers, l’engueulèrent évidemment, voulurent savoir qui était le père – introuvable à présent – et comme rien ne pouvait être fait de façon légal pour avorter, la famille Saunders se résigna à accueillir de manière digne le bébé. Dès le début ce ne fut pas bien partit. Bien qu’en bonne santé, les infirmiers s’étonnèrent de la couleur des cheveux et des yeux du nouveau-né. Ils prévinrent la mère que celui-ci était peut être albinos.
Au final non. Ni yeux ni peau sensible. Un bébé assez calme durant la nuit mais très agité le jour. Au moins laissait-il sa mère et ses grands-parents dormir ! Maigre soulagement. En grandissant, cela n’alla pas mieux. Le bambin téméraire en fit voir de toutes les couleurs à sa famille. Il montait sur les chaises, les tables, attrapait les araignées – ce qui faisait hurler sa mère arachnophobe – et essayait de les montrer aux autres gamins pour sympathiser avec eux. Ce ne fut pas une franche réussite. Cynthia aurait pu essayer de lui témoigner de l’affection mais, éprouvée et lasse de le subir, elle décida de faire appels à des jeunes gens prêt à garder un enfant contre de l’argent. Elle n’en voulait plus. Et plus l’enfant grandissait, plus elle le haïssait.
Cayden, non content d’être casse-cou et turbulent, n’arrivait même pas à lire ce qui lui valut l’adorable surnom d’ « illétré » par sa propre mère. Sa dyslexie ne fut pas détectée tout de suite, les maîtresses pensaient qu’il n’était pas assez concentré, qu’il ne faisait pas d’efforts, qu’il était trop occupé à faire le con et il est vrai que le jeune garçon avait renoncé à tenter de déchiffrer les mots sur les feuilles. C’est d’ailleurs comme ça qu’il nomme l’écriture « des mots sur des feuilles ». Ce n’est qu’à dix ans que finalement la directrice de l’école eut la puce à l’oreille et demanda à Madame Saunders de faire passer des tests à son fils et en effet, ce n’est pas un mais deux problèmes qui furent trouvés. Un p’tit bonhomme hyperactif et dyslexique sévère. Cynthia ne lui pardonna pas plus et n’avait pas envie de dépenser plus d’argent pour ce fils bancal.
En plus de ces deux problèmes, les autres le jugeaient associable. Il n’avait pas d’amis, les enfants avaient peur de lui malgré ses tentatives pour les approcher et ils n’osaient même pas se moquer de Cayden de peur… et bien de peur tout court en fait même si dans son dos ils chuchotaient que celui-ci était bizarre et flippant. Pourtant le blanchet était bon en sport, seule matière auquel il excellait, et il se retrouvait toujours choisi avant-dernier. La dernière étant une gringalette à lunette timide quasiment inutile dans les équipes. Observant cela, Cayden essaya de gagner son amitié de manière très maladroite, ce qui donna cela :
- Yo, moi c’est Cayden !
- …. Gwen…
- Ca te dirais qu’on s’inscrive au judo ensemble ? Ca t’fera les muscles !
- Je… préfère la lecture.
- Ah ouais mais nan les mots c’est pourris et ça sert à rien en combat !
- …. Je… peux t’apprendre à l..lire parce que les autres disent que tu sais pas lire mais si tu veux euh…. (l’air menaçant de Cayden la fit hésiter) j’irais au… judo avec toi ? rire nerveux.
- Mouais.
Et c’est ainsi que les deux jeunes devinrent meilleurs amis malgré leurs différences de caractères afin de pratiquer deux activités différentes qui leur furent finalement bénéfique à chacun. La petite devint plus assurée et Cayden essaya de se remettre dans ses cours. Gwen ne put pas faire grand-chose à la dyslexie, mais pouvait au moins lui lire à voix haute des livres ce qui empêcha le blanchet de décrocher entièrement. La fillette découvrit aussi que le garçon d’apparence téméraire essayait de faire des efforts pour se faire accepter. Celui-ci demanda des conseils pour fabriquer des objets en pâtes à sel lors de la fête des mères, faisant un petit cœur en pendentif pour Cynthia. Mais sa mère avait décidé de se reprendre en main et de se trouver un compagnon en multipliant les aventures, le tout sans se soucier des états d’âmes de son fils pathétique qui essayait d’être normal.
Plus son âge avançait, plus Cayden trouvait la scolarité difficile. Il finit par se faire renvoyer du club de judo, trop violent, il frappait trop fort, s’emportait trop vite et avait un don inexplicable pour faire peur aux autres. Il devenait aussi agressif et, ne pouvant dépenser son énergie en sport, se retrouva mêler à des bagarres de récréations où il fractura une côte d’un camarade de classe ce qui le fit renvoyer de l’école. A partir de là il enchaîna les problèmes. Les parents de Gwen ne voulurent plus que celle-ci le fréquente, il perdit son lien avec les livres même si ils continuèrent de s’appeler par skype parfois. Il essaya de se tourner vers les applications de lecture mais il sembla que les téléphones eux même le détestaient. Sa rancœur envers le monde augmenta. Au début il commença pars regarder des animes pour se distraire la journée, se reconnaissant un peu dans les héros de shonen mais, n’étant pas casanier, il se mit à trainer dans les rues et à rencontrer des petites racailles jouant les gros durs dans des manteaux de cuirs.
Alors au début ouais, on le trouvait cool, le physique atypique remplaçait le manque de « passé ténébreux » et effaçait le fait que sa famille était aisée – enfin il n’allait pas s’en vanter. On l’appelait « Cay », il pouvait se faire respecter à coup de poing si besoin et une fois vêtu d’un manteau clouté, Cayden pouvait prétendre à avoir l’allure d’une racaille qui se respecte. C’est d’ailleurs durant cette période qu’il commença à se faire percer les oreilles. Il commença à toucher à de la drogue aussi, ce qui ne fut pas l’idée la plus judicieuse du monde car, hallucinant à moitié, il déclencha une aura de peur dans la pièce en pensant se défendre, faisant fuir les autres. Les humains expliquèrent ce phénomène par le fait qu’ils n’étaient pas frais eux non plus et avaient dû sévèrement délirer. Influencé par ses mauvaises relations et la sensation que personne ne se souciait de lui, le jeune homme vivait la nuit, ne rentrait pas toujours chez sa mère, perdit contacte avec son amie et se méfiait des forces de l’ordre.
Il n’échappa pas aux hormones non plus et celles-ci commençaient à s’agiter en lui de plus en plus, faisant ressentir les premiers émois du désir à son corps presque adulte. Etant vacciné du regard des autre, Cayden eut la bonne idée d’aller draguer franchement le beau tatoué venant d’arriver – devant son groupe qui plus est – ce qui valut un instant de silence, des yeux éberlués et un des gars lança ahurit :
- Mais, t’es une tapette en fait ?!
Comprenant que là encore il n’entrait pas dans les clous de son nouveau groupe, le jeune homme sentait la colère l’envahir. Il jeta un regard mauvais à celui venant de parler, usant de son pouvoir de manière plus ou moins volontaire :
- Qui tu traites de tapette ? et à tous. Le premier qu’a un problème qui vienne me l’dire en face et j’lui démonte sa gueule y’a pas d’soucis.
Voilà qui mettait les choses aux clairs et finalement personne n’osa répéter. Le beau tatoué du nom de James essaya de s’intégrer aux autres membres du groupe mais fût très mal à l’aise devant les tentatives maladroites de Cayden qui lui offrait parfois des fleurs ou des chocolats, pensant que c’était ainsi qu’il fallait faire, à la télé ça marche pourtant bien. De guerre lasse, le blanchet devenu adulte se retrouva de nouveau seul. Histoire d’énerver un peu plus sa mère il lui déclara de but en blanc un beau jour :
- Au fait, je préfère les hommes.
Et pour une fois sa mère se mit à rire. A rire franchement comme jamais Cayden n’avait vu Cynthia le faire.
- Au moins tu ne mettras personne enceints par accident ! Enfin une bonne nouvelle !
Il n’y aurait pas de mini-Cayden se baladant dans la nature ! Joie ! Le principal intéressé eut l’impression de se prendre une claque en comprenant qu’il n’était pas voulu. Et le dégout de sa mère prit sens. Bizarrement, cela améliora un tantinet leur relation après 23 ans de froid. Cela n’empêcha pas le jeune homme de souffrir, de rechercher toujours plus sa dose et de finir par fréquenter les boîtes de nuit, cherchant une affection – même éphémère – qui pourrait remplir le vide qu’il ressentait. Mais il n’en avait jamais assez, il en voulait plus, plus d’une nuit et ne l’obtenait pas. Sur les nerfs, insatisfait de sa vie sans but, il s’énerva pour un mot de travers en plein bar et déclencha une bagarre, pétant quelques chaises au passage et fini sa nuit en prison.
Peu de temps après cet évènement, Cayden vit un monstre en pleine nuit, alors qu’il rentrait chez lui. En fait il avait passé la journée à se sentir observé et cette fois quand il se retourna au début il vit une femme derrière lui. Alors il pensa comprendre :
- Ah, j’suis vraiment désolé mais je préfère les-
Cayden réalisa que la femme –qui était soudain devenu monstrueuse- était en train de l’attaquer et réagit au quart de tour, lui envoyant sa plus belle tétanisation et un uppercut dans la figure afin de l’assommer, ce qui lui laissa le temps de vite partir, sans trop comprendre le pourquoi du comment. Il rentra chez lui pour une fois, expliquant à sa mère :
- Tu me croiras jamais ! J’ai vu une femme- serpent !
Ce qui en ramenait à l’instant présent. Au regard du Cynthia sur son fils qui était surement en train de devenir complètement cinglé – en plus de ses autres problèmes.
- Fais-toi soigner.
Cayden fut encore une fois démoralisé et aurait bien pu finir dans un hôpital – sa mère avait déjà commencé de les contacter en douce – quand un individu élégant se présenta à leur porte le lendemain matin. Elégant mais fatigué aussi, le genre de personne qui avait l’air d’avoir peu dormi. Le blanchet le regarda avec méfiance : on portait encore des hauts de forme de nos jours ?
- Vous êtes qui ?
Le type lui rendit son regard, surement en train de juger son âge. Visiblement ce n’était plus un adolescent.
- Aaron Aristolochia, enchanté. Je peux te parler ?
- Nan, dégages.
- Je peux t’en apprendre plus sur tes origines…
- Rien à foutre si tu veux me parler d’mon père.
- Tu es en danger maintenant qu’un monstre t’as repéré.
- Je peux me défendre, j’ai juste été surpris. maugréa Cayden qui pensait que l’on parlait de sa fuite.
Cela lui valut un soupire d’Aaron qui sentait déjà la conversation s’éterniser et sourire Cayden qui faisait le fier en prenant la pose dans l’encadrement de la porte. Et oui même en t-shirt-pyjama il faut avoir l’air classe. Finalement, Cayden accepta de le laisser monter dans sa chambre – et encore parce qu’il trouvait l’individu mignon- et celui-ci réussi à le convaincre de venir avec lui en lui montrant ses cornes.
- Je peux toucher ?
C’est à peu près tout ce que Cayden accepta de croire. Il n’arrivait pas à envisager un lieu où il se sentirait chez lui, on lui avait déjà fait le coup une fois. Il finit par emporter les affaires qu’il aimait le plus, dont sa veste en cuir clouté, fit ses adieux à sa mère sans vraiment de larmes d’aucun des deux, et c’était partit pour un voyage en Amérique. Celui-ci se déroula rapidement sans trop d’encombres – les fois où ils tombèrent sur des monstres, Cayden fût utile pour faire diversion -, bien qu’il soit à noter que le jeune homme essaya durant le trajet de séduire Aaron de façon plus ou moins subtile celui-ci lui ayant visiblement tapé dans l’œil. De plus, le blanchet était sujet aux sautes d’humeurs à penchant agressif. Le pauvre satyre en devenait tout rouge et failli grignoter un crayon de nervosité devant le caractère instable du demi-dieu. Le voyage se termina à Ierotheon et Cayden dû se débrouiller avec des tas de trucs administratifs chiants, genre se farcir une cérémonie alors qu’il n’avait pas envie d’y aller – ça le soulait déjà il aurait préféré rester avec Aaron ! – pour s’entendre dire que son papa était Phobos ce qui ne lui fit ni chaud ni froid, se montra vaguement surpris de voir qu’il n’était pas illettré, et refusa l’idée de retourner à l’école sous prétexte que « j’ai pu 10 ans merde » ce qui était bien le problème.
Aaron accepta de lui faire visiter la ville et lui expliquer comment ça se passait tout ça puis retourna faire son travail, avec surement l’idée de le fuir… savoir qu’il était partit contraria Cayden qui se sentit abandonné, encore. Et crisa tout seul. Il n’a pas encore trouvé ce qu’il voulait faire, cherchant encore ses marques et subissant les effet d’un sevrage forcé, sans oser s’en vanter à qui que ce soit.
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